Alain Braconnier, dans « la peur du futur, comment ne plus s’angoisser », repère trois tendances à la source de notre « mélancolie du futur ».
- Le royaume de l’éphémère, lié à l’urgence de passer d’un fait à un autre,
- La surinformation et omniprésence des images,
- L’individualisation des références (ne faire confiance qu’à soi pour interpréter les informations).
Nos modes de défense face à cette peur du futur ne sont pas adaptés
- Un pessimisme défensif : ah le bon vieux temps…
- Un optimisme forcené : tout va bien…
L’auteur nous propose d’opter pour un optimisme lucide et intelligent. Pouf cela, il nous faut
- nous projeter concrètement et visuellement dans ce qui peut arriver,
- envisager les opportunités, pas seulement les risques,
- gérer nos priorités, et donc ralentir notre course infinie (lire la mécanique burn out, je suis débordé donc je ne suis plus).
Je vous y accompagne en nourrissant ces quelques repères :
- Agir sans craindre l’échec, qui fait partie de la vie,
- Accepter que ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est le chemin (Kierkegaard). Au bout du chemin et vie qu’il nous faut pour nous mettre au monde se trouve la simplicité, pas facile mais évidente une fois qu’on la vit !
- Savoir s’émerveiller, car la sagesse commence par l’émerveillement : le réel est plus beau qu’on ne le pense, plus long aussi. Le temps long des transformations durables dépasse ainsi le temps court des épreuves et changements successifs qui fatiguent les hommes et les organisations.
- Nourrir une saine fierté : la racine de la fierté est l’humilité, qui nous aide à avoir les pieds sur terre, à être conscients de ce que nous avons reçu et transmis.