Je rêve, je décide, je marche, telle est la voie du meilleur de soi.
En nous barricadant pour ne pas revivre les drames ou simples peines de notre enfance, qui passent aussi pour chacun par le choc physique et psychologique de notre naissance, nous nous coupons de nous. Tel est le thème de ce livre.
Contrairement à ce que nous croyons, les obstacles de notre vie ont leur utilité, ils servent à révéler et écouter notre vrai moi, c’est-à-dire nos aspirations profondes. Croyant vivre on se disperse, et on oublie l’essentiel : notre bien-être intérieur.
Le couple en est le meilleur théâtre et témoin, qui cherche trop souvent à imputer à l’autre nos blessures de passé. Or la vie coule de l’intérieur vers l’extérieur. Elle se doit d’être créative et non réactive.
1) Comment perd-t-on le contact avec soi ?
Pour ne pas revivre des sensations et émotions douloureuses, on se protège, on se cuirasse, et on oublie de développer son élan de vie créateur, le meilleur de soi.
2) Comment être conscient de ses aspects lumineux, les nourrir pour s’épanouir ?
Exprimez-vous, laissez libre cours à votre élan créateur sans aucune contrainte, pour une vie plus chantante, colorée, expressive et dansante !
Sortez de la logique d’attente de résultat immédiat.
Créer, au sens large du terme, c’est vivre plus intensément, appartenir à un tout plus vaste que nous, mieux se connaître.
3) Exprimer et faire exprimer son aspiration
L’idéal que je me fais de moi est le contraire du moi idéal ou d’un dogme à atteindre. Il n’est pas un but, mais un moyen pour me développer personnellement et apporter ma pierre à l’édifice social.
La voie des compensations (tabac, alcool, loisirs…) est facile sur le court terme, mais problématique sur le long terme. Au contraire, changer c’est difficile sur le court terme, mais satisfaisant sur le long terme.
Difficile sur le court terme ? Pas tant que cela, car changer
- c’est d’abord et simplement enclencher un processus à ne pas forcer, à laisser agir,
- c’est aussi affronter l’angoisse de la transition : que vont penser les autres de moi ?
Face à cette peur, nous pouvons- faire l’inventaire des deuils associés, (tout changement passe par des pertes),
- choisir de nous engager pour le meilleur de nous-mêmes,
- pratiquer la politique des petits pas.
Vient alors le temps de la durée…
Une vie nouvelle intense et passionnante se gagne de haute lutte, pour cesser d’être victime des autres et de sa vie et en devenir acteur.
Est-ce possible ?
Devenir disciple de la vie, c’est pratiquer chaque jour cette discipline, comme tout bon artiste et artisan.
C’est aussi cultiver le meilleur de soi.
Nous avons toute une vie pour cela.